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Venant du grec (deon et ontos qui signifie « ce qu’il faut faire et de logos qui signifie discours), la déontologie est la science dite morale qui parle, traite des devoirs à réaliser. Ici on parlera de déontologie professionnelle, soit des devoirs à remplir dans le cadre d'exercice d'une profession d'une activité en vue du respect d'une éthique.

Le code de déontologie du Coach régit son mode d’exercice professionnel comme dans beaucoup de profession : avocat, police, psychologue….

L’ensemble des droits, devoirs listés ci-dessous régissent donc :

  • Ma profession,
  • Ma conduite
  • Mon rapport entre les clients ou le public et moi.

Ainsi, lors de l’exercice d’activités professionnelles avec des clients, à quelque titre que ce soit, j’adopte une conduite conforme au présent code et je m’engage à fournir la qualité de service qui peut raisonnablement être attendue.

Article 1.1 - Exercice du Coaching
Le coach possède des qualifications, compétences et expérience nécessaires pour répondre aux besoins du coaché. En conséquence, il s'autorise en conscience à exercer cette fonction.
Il s’engage à ne pas excéder les limites de ses compétences. Le cas échéant, il doit orienter le coaché vers un autre coach ou un autre professionnel soit plus expérimenté soit aux qualifications mieux adaptées.

Article 1.2 - La santé du coach
Le coach doit avoir un état de santé lui permettant d’exercer son activité dans les bonnes conditions. À défaut, ou s’il doute de sa capacité à exercer en raison de problèmes de santé, il doit demander conseil ou assistance auprès d’autres professionnels.
Si nécessaire ou préférable, le coach doit interrompre la mission et orienter le coaché vers un autre coach.

Article 1.3 - Véracité des informations
Le coach communique à tout client, commanditaire et collègue des informations précises et véridiques sur ses qualifications professionnelles, son expérience, sa formation, ses certifications et accréditations.
Le coach s’assure qu’aucune publication, support promotionnel ou autre ne contient ou ne suggère des indications erronées ou trompeuses sur ses compétences, qualifications ou accréditations professionnelles.
Le coach précise qui sont les personnes à l’origine des activités, idées et outils qu’il utilise et n’en revendique en aucun cas la paternité si cela ne lui appartient pas.

Article 1.4 - Respect de la loi
Le coach s’engage à respecter les lois applicables et à ne jamais encourager, faciliter ou cautionner de quelconques activités malhonnêtes, illégales, non professionnelles ou discriminatoires.

Article 1.5 - Respect des personnes
Conscient de sa position, le coach s'interdit d'exercer tout abus d'influence. Il se comporte avec loyauté vis-à-vis du coaché dont il a accepté la confiance.

Article 1.6 - Obligation de moyens
Le coach prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel du coaché, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère ou à une expertise complémentaire.

Article 1.7 - Refus de prise en charge
Le coach peut refuser une prise en charge de coaching pour des raisons propres à l'organisation, au demandeur ou à lui-même. Il indique dans ce cas un de ses confrères.
Article 2.1 - Confidentialité du contenu
Le coach s'astreint au secret professionnel pour tout le contenu de la démarche sauf si la loi les oblige à divulguer certaines informations. En cas de prise en charge du coaching par un tiers-financeur (entreprise, institution ou personne physique), la restitution éventuelle au commanditaire doit être validée par le coaché.
Les témoignages présents sur le site ont fait l’objet d’un échange avec les différents coachés qui ont souhaité partager concrètement leur expérience pour un rapport de coaché à futur coaché.
Seules des modifications orthographiques ou syntaxiques ont été apporté aux commentaires

Article 2.2 - Conditions pour lever la confidentialité
Le coach définit clairement avec le coaché et le commanditaire les conditions dans lesquelles la confidentialité pourra être levée (activités illicites ou danger pour eux-mêmes ou des tiers, etc.) et recherche activement un accord sur ces limites de confidentialité, sauf si la loi les oblige à divulguer certaines informations.

Article 2.3 - Protection des données
Le coach sauvegarde, conserve et détruit tous les documents utiles relatifs à leur travail avec le coaché, notamment les fichiers et messages électroniques, de façon à garantir la confidentialité, la sûreté et le respect de la vie privée, conformément aux lois et autres dispositions applicables dans leur pays en matière de protection des données et de confidentialité.

Article 2.4 - Confidentialité et supervision
Le coach doit expliquer au coaché qu’il travaille avec un superviseur. Il s’assure que le coaché soit d’accord pour que son dossier soit évoqué anonymement à l’occasion de cette supervision.
Le coach doit par ailleurs préciser au coaché que la relation de supervision est elle-même soumise à des règles strictes de confidentialité.

Article 2.5 - Confidentialité pour un coaché mineur ou dite personne vulnérable
Si le coaché est un enfant ou un adulte vulnérable, le coach prend alors les dispositions utiles avec le commanditaire ou le tuteur pour assurer un degré de confidentialité approprié et conforme à l’intérêt du coaché, tout en respectant les dispositions légales en vigueur.
Article 3.1 - Lieu du Coaching
Le coach se doit d'être attentif à la signification et aux effets du lieu et du dispositif adopté de la séance de coaching. Il sélectionne les lieux qui offrent des conditions optimales pour l’apprentissage et la réflexion, conditions qui favorisent l’atteinte des objectifs fixés.

Article 3.2 - Responsabilité des décisions
Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coach laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au coaché.

Article 3.3 - Demande formulée
Toute demande de coaching, lorsqu'il y a prise en charge par une organisation, répond à deux niveaux de demande :
  • L’une formulée par l'entreprise
  • Et l'autre par l'intéressé lui-même.
Le coach valide la demande du coaché et s’assure du caractère volontaire de sa démarche.

Article 3.4 - Protection de la personne
Le coaching professionnel est l'accompagnement de personnes ou d'équipes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre d'objectif identifié et définit.
Le coach adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du coaché auquel il reconnaît le droit de renoncer au coaching à tout moment, sans avoir à s’en justifier.
Le coach veille à faire passer les intérêts du coaché en priorité, en s’assurant toutefois que lesdits intérêts ne vont pas à l’encontre de ceux du commanditaire.
Article 4.1- Respect des organisations
Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l'organisation au sein de laquelle s’inscrit l’activité du coaché.

Article 4.2 - Restitution au donneur d'ordre
Le coach ne peut rendre compte de son action au donneur d'ordre que dans les limites établies avec le coaché.

Article 4.3 - Équilibre de l'ensemble du système
Le coaching s'exerce dans la synthèse des intérêts du coaché et de son organisation.

Article 4.4 - Diversité
Le coach s’engage à respecter les politiques et directives de leurs organisations respectives en matière de diversité.
Article 5.1 - Visibilité du code
Avant le début de la relation de travail, le coach doit mettre le code à disposition du coaché et du commanditaire et expliciter clairement leur engagement et à le respecter.

Article 5.2 - Explication et validation
Avant le début de la relation de travail, le coach se doit d’expliquer précisément et de vérifier la bonne compréhension par le coaché et le commanditaire de la nature et des termes du contrat de coaching y compris des dispositions financières, logistiques et de confidentialité qu’il contient.

Article 5.3 - Attente et besoin
Le coach se base sur ses connaissances et son expérience professionnelle pour comprendre les attentes du coaché et du commanditaire, afin de définir avec eux un programme de travail permettant d’y répondre. Le coach peut également si nécessaire s’attacher à tenir compte des attentes et besoins d’autres interlocuteurs concernés.

Article 5.4 - Information sur les méthodes
Le coach explique ouvertement les méthodes qu’il emploie si le coaché et le commanditaire le demandent, et fournit des informations complémentaires sur les processus en cause si nécessaire.

Article 5.5 - Durée du contrat
Le coach s’assure que la durée du contrat permet d’atteindre les objectifs du coaché et du commanditaire, et il veille en permanence à favoriser l’indépendance et l’autonomie du coaché.
Article 6.1 - Avantages
Le coach s’interdit d’exploiter son coaché et de tirer de quelconques avantages financiers ou autres de leurs relations.

Article 6.2 - Distinction des cadres d’application du coaching
Afin de prévenir et d’éviter tout conflit d’intérêts, le coach doit établir une distinction claire entre le cadre ou la relation professionnelle et tout autre cadre et forme de relations et l’explique.

Article 6.3 - Conflit d’intérêt et engagement
Le coach est pleinement conscient du risque de conflit d’intérêts de nature commerciale ou affective pouvant découler de la relation de travail. Il s’engage à régler ces situations de façon rapide et efficace afin qu’elles ne portent aucun préjudice au coaché, ou au commanditaire et coach.

Article 6.4 - Conflit d’intérêt et accompagnement
Le coach doit évaluer l’impact d’une relation de travail donnée sur leurs relations avec d’autres clients et évoquer le risque de conflit d’intérêts avec les personnes concernées.

Article 6.5 - Conflit d’intérêt et honnêteté
Le coach doit discuter clairement et franchement de tout conflit d’intérêt avec son coaché et, s’il n’est pas possible de le régler efficacement, s’attache à trouver un accord pour mettre fin à la relation.
Article 7.1 - Responsabilité des interactions
Le coach a pour responsabilité de définir et de maintenir des limites claires, appropriées et culturellement admissibles en ce qui concerne toute forme d’interactions physiques ou virtuelles avec le coaché et/ou commanditaire.

Article 7.2 - Relation
Le coach ne doit pas avoir de relation sentimentale ou sexuelle avec son coaché ou le commanditaire pendant le déroulement d’un contrat.

Le coach doit être attentif à la possibilité d’une quelconque intimité sexuelle avec les parties susvisées et prendre les mesures appropriées pour mettre fin à une telle situation ou pour résilier le contrat afin de garantir une relation saine.
Article 8.1 - Interruption de la mission par le coach
Dans le cas où il constaterait que les conditions de réussite du coaching ne sont plus réunies, le coach s’autorise, en concertation avec le coaché, à interrompre la mission.
Dans le cas où le coach estime que le coaché tirerait un meilleur parti du travail avec un autre coach ou avec un professionnel d’une autre spécialité, le coach doit expliquer et mettre fin à la relation de coaching.

Article 8.2 - Interruption de la mission par le coaché
Le coach respecte le droit du coaché de mettre fin à la mission à tout moment du processus, dans les conditions prévues au contrat de coaching.

Article 8.3 - Fin de contrat
La fin d’un coaching est ponctuée par un dernier entretien de bilan, quel que soit les conditions (fin de contrat, interruption). Ce dernier entretien permet de clôturer l’accompagnement et de synthétiser les avancées liées à l’accompagnement.

Article 8.4 - Interruption de mission et transfert
Le coach doit prendre les dispositions utiles pour que le coaché et son dossier puissent être transférés, au cas où il se trouve dans l’incapacité d’exercer son activité ou s’il décide d’y mettre fin.

Article 8.5 - Responsabilités ultérieures
Le coach est conscient de ses responsabilités ultérieures à la fin de la relation professionnelle. Ceci implique :
  • De fournir les documents convenus par accord entre parties
    • D’assurer la confidentialité du contenu
      • De protéger, conserver en lieu sûr voire détruire en fin de contrat l’ensemble du dossier et des données correspondantes du coaché et cela conformément aux lois et dispositions applicables en matière de protection des données et de confidentialité.
        • De s’interdire toute exploitation d’anciennes relations, ce qui pourrait remettre en question le professionnalisme et/ou l’intégrité du coach.
Article 9.1 - Egalité et discrimination
Le coach s’interdit toute forme de discrimination, pour quelque motif que ce soit, et s’attache à renforcer leur propre sensibilité face à de potentiels motifs de discrimination.

Article 9.2 - Diversité et cadre
Le coach est conscient et respecte les spécificités de chacun. Il participe à des activités de développement destinées à renforcer sa propre sensibilité aux questions d’égalité et de diversité. Il propose un cadre dans lequel :
  • Il est attentif à sa communication orale, écrite ou non-verbale afin d’éviter toute forme de discrimination involontaire
    • Il adopte une approche respectueuse et inclusive qui reconnaît le potentiel de chacun et valorise la différence.
    Dans cette continuité, le coach doit interpeller et remettre en question, dans un esprit constructif, les comportements perçus comme discriminatoires de tout collègue, collaborateur, commanditaire, fournisseur de services, coaché.
Article 10.1- Conduite professionnelle
Le coach adopte un comportement reflétant positivement et renforçant la réputation d’une prestation de service de plus en plus professionnalisée.
Dans cette continuité, le coach fait preuve de respect vis-à-vis des différents coachs et autres professions, ainsi que vis-à-vis des différentes approches de coaching, thérapie et d’accompagnement.
Article 11.1 - Supervision établie
Le coach se donne la possibilité d’être régulièrement supervisé par un pair, ou un groupe de pairs ou un tiers compétent à une fréquence adaptée à sa pratique du coaching, et d’y recourir à chaque fois que la situation lui semble l’exiger. À défaut, il doit démontrer qu’il est engagé dans un processus de réflexion sur la pratique, de préférence avec des pairs et/ou des collègues plus expérimentés.

Article 11.2 - Supervision et relation
Le coach et le superviseur, retenu par le coach, veillent à ce qu’aucun autre type de relation ne risque de nuire à la qualité de la relation de supervision.

Article 11.3 - Supervision
Lors de la supervision, le coach doit discuter de tout problème éthique réel ou potentiel ainsi que de toute infraction au présent code avec son superviseur ou le groupe de pairs dans le but d’obtenir soutien et conseils.

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